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#Tendances produits
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Des masques lavables grâce aux nanofibres électrofilées
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La pénurie de masques pouvant bloquer la propagation du virus COVID-19 s'explique en grande partie par le fait qu'il s'agit de dispositifs à usage unique.
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L'extérieur peut être contaminé et il y a de fortes chances que le fait de garder le masque et de l'utiliser à nouveau puisse transmettre l'infection, en particulier lorsque les masques sont utilisés autour de patients connus pour leur COVID-19. Comme les filtres à l'intérieur des masques N95, qui sont maintenant largement utilisés par les professionnels de la santé, utilisent l'activité électrostatique pour piéger les particules, le lavage de ces appareils détruit leurs capacités de filtration.
Les ingénieurs du KAIST, l'un des meilleurs instituts technologiques de Corée du Sud, ont maintenant mis au point un matériau filtrant lavable qui peut être utilisé dans les masques faciaux. Il peut supporter au moins vingt cycles de nettoyage à la main sans perdre sa capacité à retenir les fines particules de poussière. Le matériau, placé sur des masques faciaux conçus de manière appropriée et dotés d'une armature robuste, permet à l'ensemble de l'appareil de conserver sa forme initiale pendant les lavages. Selon les chercheurs du KAIST, lors de leurs tests, le masque pourrait continuer à filtrer jusqu'à 80 % des particules de 600 nanomètres de large, même après 4 000 courbures. Une fois que le masque a été lavé suffisamment de fois pour commencer à perdre ses qualités de filtration, le matériau filtrant peut être échangé contre une nouvelle feuille sans avoir à jeter le reste du masque.
Ce matériau contient des nanofibres d'un diamètre compris entre 100 et 500 nanomètres, disposées perpendiculairement les unes aux autres grâce à un nouveau procédé d'électrofilage de blocs isolants. Ce procédé crée un maillage fin qui laisse passer l'air tout en bloquant les particules très fines. De plus, le matériau est très résistant à l'eau et sèche donc rapidement avant d'être réutilisé.
Le ministère sud-coréen de la sécurité alimentaire et pharmaceutique examine actuellement les masques contenant le nouveau matériau en vue d'obtenir l'autorisation de les fabriquer en grandes quantités.