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#Tendances produits
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Qu'est-ce qu'une posturographie ?
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Posturographie avec PhysioSensing
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1- Qu'est-ce que c'est ?
La posturographie est une technique non invasive qui permet de quantifier le comportement d'équilibre d'un individu en position debout. Comme mentionné dans les articles précédents (Qu'est-ce que l'équilibre ?), l'équilibre est obtenu et maintenu par un ensemble complexe de systèmes de contrôle sensorimoteur, qui comprend les systèmes visuel, somatosensoriel et vestibulaire. C'est grâce à leur intégration en temps réel par le système nerveux central que le centre de masse du corps est maintenu sur sa base d'appui
La posturographie est communément divisée en statique et dynamique. La statique est l'étude de la posture de l'individu lors d'une position droite tranquille non perturbée, et la dynamique lors de perturbations externes, généralement au moyen d'un coussin en mousse ou d'une surface mobile. Le plus souvent, les techniques de posturographie sont utilisées pour analyser objectivement l'équilibre et la réponse posturale dans différentes situations de complexité croissante, telles que des examens avec les yeux ouverts ou fermés, sur des surfaces fermes ou en mousse, avec ou sans conflits visuels, entre autres conditions [1]
Le logiciel PhysioSensing (Figure 1) est livré avec le protocole Body Sway, un outil qui permet de créer une posturographie personnalisée qui mesure plusieurs caractéristiques du contrôle postural. Ce protocole permet de sélectionner les paramètres d'entrée suivants
Système visuel : yeux ouverts ou fermés ;
Système proprioceptif : surface ferme ou mousse ;
Position : position confortable, deux pieds ensemble, tandem, semi-tandem, debout sur la jambe gauche ou droite ;
Membres supérieurs : bras le long du corps, mains sur les hanches, bras croisés sur la poitrine ou mains derrière la tête ;
Angle de flexion du genou : 0°, 30°, 60° ou 90° ;
Durée du test : valeurs comprises entre 5 et 120 secondes ;
Nombre d'essais : 1, 2, 3, 4 ou 5 essais.
Figure 1 - (Gauche) Sélection de l'interface Body Sway. (Droite) Exemple d'examen de posturographie avec la solution PhysioSensing.
2- Que mesure-t-on ?
La mesure la plus courante utilisée en posturographie est le centre de pression (COP). Il s'agit de la localisation du point d'application du vecteur de réaction au sol sur la surface d'appui. La force de réaction au sol correspond à la somme de toutes les forces agissant sur la surface plantaire, représentant toutes les forces musculaires et gravitationnelles agissant à un moment donné. En utilisant des technologies telles que les plaques de force et de pression (figure 2), il est possible de quantifier les petites corrections qui sont effectuées pour s'opposer à l'effet déstabilisant de la gravité, également connu sous le nom de balancement du corps, pendant une station debout calme. Pour en savoir plus, consultez cet article.
Figure 2 - Solutions PhysioSensing pour les plaques de force et de pression.
L'oscillation du corps peut être traduite en valeurs de centre de pression dans les directions médio-latérale (ML) et antéro-postérieure (AP). Il y a deux façons de visualiser les données du CDP, par un graphique statokinésigramme (figure 3), qui représente le déplacement du CDP dans les deux directions pendant l'examen posturographique, et par des graphiques stabilogrammes (figure 4), qui montrent le déplacement du CDP dans le temps pour chaque direction.
Figure 3 - (Gauche) Illustration des déplacements médiolatéral et antéropostérieur (côté gauche), et représentation de ceux-ci dans un statokinésigramme (côté droit)
Figure 4 - Exemple de stabilogrammes pour les directions médiolatérale (en haut) et antéropostérieure (en bas).
Plusieurs paramètres peuvent être dérivés du statokinésigramme et des stabilogrammes du COP. Voici quelques exemples de paramètres bien connus calculés en posturographie [2] (Figure 5) :
Déplacement ou longueur du COP : longueur totale du trajet du centre de pression. Le trajet du COP est la série de points de données tracés par le mouvement du COP.
Plage AP et ML : Distance entre les valeurs maximales et minimales du COP dans la direction antéropostérieure et médiolatérale (mm).
Vélocité moyenne du COP : Distance parcourue par le centre de pression divisée par la durée du test (mm/s ou °/s).
Aire de l'ellipse de COP : Surface de l'ellipse de prédiction avec 95% des valeurs de COP (mm²). Elle peut être calculée avec la méthode d'analyse en composantes principales
Figure 5 - (Statokinesigramme de gauche) Indication de la plage AP et ML, qui correspond aux valeurs maximales et minimales dans les stabilogrammes. Illustration des données COP en détail (au milieu), dans laquelle on peut observer chaque déplacement COP (D1, D2, D3). La longueur du COP est la somme de tous ces déplacements. La vélocité peut ensuite être calculée en divisant chaque variation de déplacement par l'intervalle de temps entre les acquisitions. (Statokinesigramme de droite) Représentation de la zone de l'ellipse du COP avec 95% des valeurs du COP.
Avec le protocole Body Sway de PhysioSensing, il est possible d'obtenir plus de 30 paramètres dérivés des données de COP. La figure 6 montre un exemple de rapport clinique d'un examen de posturographie avec quatre essais.
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Figure 6 - Exemple de rapport sur le balancement du corps avec tous les paramètres obtenus et les graphiques (statokinésigramme, stabilogrammes et désnité spectrale de puissance de l'analyse de Fourier).
3- Importance de la posturographie
Plusieurs conditions comme l'accident vasculaire cérébral, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la paralysie cérébrale, les dysfonctions vestibulaires, les lésions du genou et du pied, les lésions cérébrales traumatiques, entre autres, affectent l'équilibre. Il est donc important de disposer d'outils tels que la posturographie pour aider les professionnels de la santé à identifier s'il y a un problème d'équilibre et la nature spécifique et/ou la cause du problème. La principale valeur d'un examen posturographique est l'information objective qu'il fournit, permettant d'évaluer le patient [3] :
- Les différents systèmes sensoriels impliqués dans l'équilibre (vestibulaire, visuel et somatosensoriel) ;
- Les modifications des réponses motrices automatiques et volontaires ;
- Stratégies posturales ;
- Déviations du centre de gravité ;
- Changements des limites de stabilité.
Par exemple, si un patient a des difficultés à maintenir son équilibre les yeux fermés sur une surface instable, cela indique un schéma sensoriel de dysfonctionnement vestibulaire. D'autres schémas peuvent également être trouvés, tels que la dépendance à la surface ou le déficit combiné visuo-vestibulaire. Ainsi, la posturographie peut aider à comprendre le mécanisme physiopathologique chez les patients souffrant de troubles de l'équilibre [4]
Il existe plusieurs études sur l'utilisation des instruments de posturographie dans différentes pathologies. Par exemple, Guntram et al. [5] ont étudié la différence de balancement du corps chez les personnes âgées et les patients atteints de la maladie de Parkinson et ont détecté des différences significatives des paramètres de balancement lors des examens les yeux fermés. Reid et al. [6] ont également utilisé la posturographie pour évaluer l'incidence de la neuropathie périphérique à grosses fibres en comparant les résultats avec ceux de l'électromyographie (EMG) conventionnelle. Cette étude a montré des schémas de balancement anormaux uniquement chez les patients qui présentaient des anomalies EMG compatibles avec la pathologie, et différait significativement des résultats des sujets témoins. Dans l'étude de Balaguer García R, et al. [7], il a été trouvé que la posturographie avec des tests statiques et dynamiques pouvait discriminer entre les sujets normaux et les sujets atteints de troubles vestibulaires périphériques, fournissant des informations complémentaires aux tests classiques comme le réflexe vestibulo-oculaire pour mieux comprendre le statut fonctionnel des patients présentant une instabilité.
Il est important de souligner qu'il peut également aider les professionnels de la santé à guider et à évaluer l'efficacité et l'efficience des programmes de rééducation afin de maximiser les résultats du traitement. De même, elle permet d'établir des lignes de base reproductibles, pratiques et fiables, permettant de suivre l'évolution du patient
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Bibliographie
[1] J. E. Visser, M. G. Carpenter, H. van der Kooij, and B. R. Bloem, "The clinical utility of posturography," Clin Neurophysiol, vol. 119, no. 11, pp. 2424-2436, Nov. 2008, doi : 10.1016/j.clinph.2008.07.220.
[2] M. Duarte et S. M. S. F. Freitas, "Revisão sobre posturografia baseada em plataforma de força para avaliação do equilíbrio," Revista Brasileira de Fisioterapia, vol. 14, no. 3, pp. 183-192, Jun. 2010, doi : 10.1590/S1413-35552010000300003.
[3] C. Monteiro, Posturografia dinâmica computorizada. Vertigem do diagnóstico à Reabilitação, Edição José luis Reis., vol. I, Série II, Capítulo X. 2006.
[4] J. M. Furman, "Posturography : uses and limitations", Baillieres Clin Neurol, vol. 3, no. 3, pp. 501-513, Nov. 1994.
[5] G. W. Ickenstein et al. "Static posturography in aging and Parkinson's disease", Front. Ag. Neurosci. vol. 4, 2012, doi : 10.3389/fnagi.2012.00020.
[6] V. A. Reid, H. Adbulhadi, K. R. Black, C. Kerrigan, et D. Cros, "Using Posturography to Detect Unsteadiness in 13 Patients with Peripheral Neuropathy : A Pilot Study," Neurology & Clinical Neurophysiology, vol. 2002, no. 4, pp. 2-8, Sep. 2002, doi : 10.1162/153840902760213658.
[7] R. Balaguer García, S. Pitarch Corresa, J. M. Baydal Bertomeu, et M. M. Morales Suárez-Varela, "Static Posturography with Dynamic Tests. Usefulness of Biomechanical Parameters in Assessing Vestibular Patients", Acta Otorrinolaringologica (édition anglaise), vol. 63, no. 5, pp. 332-338, sept. 2012, doi : 10.1016/j.otoeng.2012.09.003.
Claudia Tonelo
Capter les technologies futures