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#Tendances produits
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Une extension du corps humain
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Imaginez un fauteuil roulant sur mesure, imprimé en 3D, "assez cool pour aller au club avec" et qui serait une véritable "extension du corps humain"
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C'est ce que Layer, une agence de design industriel basée au Royaume-Uni, a essayé de faire avec le projet GO. Le fondateur de Layer, Benjamin Hubert, nous a parlé.
ME e-mag : Pourquoi avez-vous utilisé l'impression 3D pour le fauteuil roulant GO ?
Benjamin Hubert : Le fauteuil roulant GO est un appareil particulièrement unique - je dirais plutôt qu'il s'agit d'un appareil de mobilité que d'un appareil médical. Le projet a commencé en parlant beaucoup aux utilisateurs de fauteuils roulants. Nous avons passé environ six mois juste pour parler aux gens. L'un des enseignements tirés de cette période est que chacun a une taille, une forme, un poids, des blessures et une condition physique différents et que ce dont il a besoin, c'est d'une solution sur mesure qui soit juste pour lui.
L'impression 3D s'est donc présentée comme une option permettant de faire quelque chose qui pourrait être automatisé, d'utiliser la forme physique du corps humain et d'être représenté dans le produit de manière très littérale. Avec l'impression 3D, nous utilisons une approche sophistiquée mais automatique assez simple : prendre des données et les transformer en un équipement tridimensionnel. Pour cette approche, nous prenons votre scan biométrique - votre forme physique - et il y a ensuite une période de consultation car tout ne se résume pas à la forme humaine. Il s'agit aussi de la façon dont vous vivez votre vie, de la durée de votre état de santé, etc. Cette combinaison a été un outil très puissant pour faire quelque chose qui est vraiment une extension du corps humain.
ME e-mag : Tout est-il imprimé en 3D ?
Benjamin Hubert : Les deux seules parties qui sont imprimées en 3D sont le siège et le repose-pieds. Tous les autres éléments sont les mêmes sur chaque chaise. Les deux seuls éléments qu'il faut changer et qui permettent de voir la forme de chacun sont le siège et le repose-pieds car ils contrôlent en gros tout : la taille, le poids, l'angle, la longueur des jambes, la taille des pieds, etc. L'avantage du fauteuil roulant GO est qu'il augmente le confort, il réduit les blessures car lorsqu'il est fabriqué spécialement pour vous, vous ne vous déplacez pas dans votre siège, vous pouvez contrôler le corps beaucoup plus.
ME e-mag : Cela change-t-il aussi la façon dont les gens voient les fauteuils roulants ?
Benjamin Hubert : Oui. De nombreux utilisateurs de fauteuils roulants nous ont dit qu'ils ne voulaient pas d'une machine ou d'un appareil médical. Ils veulent une extension du corps. Il doit être beau, il doit être cool, il doit exprimer leur style. L'idée générale est que c'est un véhicule dans lequel ils sont toute la journée, alors pourquoi ne serait-il pas assez frais pour aller au club ou pour être utilisé en toute occasion ? C'est l'une des plus grandes frustrations [qui est ressortie] de notre projet de recherche.
ME e-mag : Quels matériaux utilisez-vous pour imprimer en 3D le siège et le repose-pieds ?
Benjamin Hubert : Le siège est une combinaison de différents types de résine plastique. Le repose-pieds est en titane imprimé en 3D. Il est à la fois très solide et très léger. L'avantage de l'impression 3D, par exemple du repose-pieds, est que l'intérieur est complètement vide. Traditionnellement, si vous fabriquiez ce composant, il était coulé et il était solide et beaucoup plus lourd. L'objectif est de passer à une production à grande échelle. Nous sommes en train de parler à certaines entreprises, nous verrons comment cela se passe.
ME e-mag : Combien de temps faut-il pour imprimer cette chaise ?
Benjamin Hubert : Il ne faut qu'un ou deux jours pour mettre les pièces en place, mais le processus est un peu plus long. Et bien sûr, cela dépend de l'endroit où vous vous trouvez dans le monde et de l'endroit où vous l'imprimez, mais le but du projet est de réduire considérablement le temps nécessaire à la fabrication d'un fauteuil roulant. Parce qu'à l'heure actuelle, tout le processus est très long et assez démodé.
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